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w@f@e (suzi)
18 mai 2009

la mode

Futile, utile, bien dans ta ville

13 mai 2009

"I touch myself" (Blondie)

Où vous allez me tirer votre chapeau bien bas

Pour ne pas attraper un coup d'soleil, voire un coup d'amour un coup d'je t'aime (Richard Cocciante, 1979), il m'était venu à l'esprit de me procurer, tantôt, un joli chapeau. L'histoire commence comme une fable, oyez oyez mesdames, et elle continue comme telle, évidemment, puisqu'elle se complique. A force de feuilleter de la presse féminine pour aérogares, j'avais cru déceler mon bonheur avec cette jolie sélection qui mixait du borsalino Maje, du Paul & Joe mais surtout, du Valentine Gauthier tout de cuir pomponné :

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Sélection Biba

Il me fallait, aussi, trouver mon bonheur pour arrêter d'emprunter le modèle H&M de l'Amoureux, un sacrément gros bonnet en matière de chapeaux. Alors, en passant par ma boutique Comptoir des Cotonniers du coin, je suis tombée en pamoison devant Dhriti :

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Photos Comptoir des Cotonniers

Aussitôt vu, aussitôt essayé. Enfin, essayé... Je me suis vite rendue à l'évidence : destroy et d'étroit, le Panama. Impossible de l'enfoncer sur ma tignasse brune, et que je tire à droite, et que je rabats devant, et que la vendeuse s'inquiète discrètement derrière son comptoir "Elle va me le déformer, cette gourdasse". Non sans déception, et tant pis pour l'Amoureux, j'ai dû le reposer hors de ma vue, turlututu (chapeau pointu). Alors, certaines me l'ont fait remarquer sur le dernier post, et je m'incline, telle Valérie Damidot devant un abat-jour Ikea : c'est vrai, les filles. J'ai franchement la grosse tête.

00:37 Publié dans Mustave | Lien permanent | Commentaires (13) | Envoyer cette note | Tags : valentine gauthier, comptoir des cotonniers

04 mai 2009

"Last of the English roses" (Pete Doherty)

Où je mets une veste à presque Mary-Kate Olsen

Le moment le plus ultime dans la vie d'une fille à la grenadine, c'est ... (Coupée dans mon élan. Par honnêteté intellectuelle, je vais dire la vérité vraie) le jour de son mariage. (OK, je reprends, puisque ce n'est pas le propos et, qu'accessoirement, je n'ai pas de Mauboussin ultime à l'annulaire gauche). Le deuxième moment le plus ultime dans la vie d'une fille à la vanille, ça n'est pas le jour où elle découvre, sur sa feuille de paie, une augmentation à trois décimales. Ca n'est pas non plus le jour où elle apprend que Luke, qui l'a larguée par SMS six mois avant, se fait planter par une blondie écervelée. Non (suspense hitchcockien). Le deuxième moment le plus ultime dans la vie d'une vraie fille, c'est quand une autre vraie fille fonce sur elle dans un rayon et lui demande : "La veste que vous essayez, là, vous l'avez trouvée où?"

Et, cerise confite sur la fille déconfite, c'est quand l'enquêtrice est plus lookée que Mary-Kate Olsen sortie acheter son pain. Qu'elle ne porte pas un tee-shirt léopard et des sabots, en quelque sorte. (Mince, l'imprimé léopard est fashion). (Ca reste moche). Face à cette dive brebiche égarée, pas de sourire sur mon visage, non. La jouer habituée. Condescendante. Mais humaine. Pointer du doigt, l'index précisons, la direction du portant où il ne reste plus qu'une taille L dans laquelle l'infortunée ne rentrera jamais son 36. La suivre, tout de même, pour bien vérifier que cette retardataire du blazer se mord les lèvres en maudissant cette petite étiquette taille. Le moment ultime d'un samedi soir sur la terre, chez Zara, avec cette veste-là.

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Blazer Zara sur tee-shirt Zara

Petite précision : cette veste, réalisée en molleton sweat, représente tout ce qui a toujours manqué à la collection Athé de Vanessa Bruno (cette marque est un peu à ma penderie ce que le rayon pâtes d'Unico est à votre placard. Mon essentiel, dirait le grand philisophe allemand Emmanuel Moire). Ah, j'oubliais : il en reste en couleur noire, taille XS, au Zara Montparnasse. Promis, je ne vous les montre pas du doigt. Restons sweat & polies.

PS : c'est pas tout ça, ça se porte avec quoi d'autre, ce machin-là?

00:30 Publié dans Mustave | Lien permanent | Commentaires (30) | Envoyer cette note | Tags : zara, athé, vanessa bruno

22 avril 2009

"Love and money" (Dolly)

Où il va falloir revoir la règle du Bled, tonton (Hibou-caillou-Schu)

En passant par la Provence avec mes Repetto, j’ai découvert le bon plan de l’été. Oui. Direct, je fais passer la pilule de ma longue absence en balançant de la news, de la vraie, de la qui ferait frétiller Péri Cochin sur M6. Parce que si je n’étais pas là, la semaine passée, à vous conter fleurette sur liberty, c’est que j’étais par Mont Ventoux et Vaux-en Velin à humer de la lavande et chasser du soleil dans le Sud. Mais de ces vacances, vous n’avez rien à savoir, à part que j’y ai découvert que pour une petite raison, il est formidable d’être provinciale : la marque Schu. Distribuée uniquement dans les Galeries Lafayette de province, si ce n’est pas du snobisme inversé, j’en ravale ma fierté de blogueuse fashion.

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Mes "Schu" d'amour

De la couleur, du simple, du plat, du cuir et de la Chie Mihara attitude pour… 39 euros. A ce prix-là, on prend son RER, on appelle Mémé Jacquotte qui " rêverait de vous recevoir à Chartres depuis le temps ", et on s’offre une rocambolesque expédition aux Lafayette Galeries du coin-coin. Ca casse pas trois pattes à un canard, mon histoire, et pour une fois, ça bloquera pas votre Codevi. Ca devrait juste vous faire un joli pied.Archives

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